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Le GARR dénonce les mauvais traitements infligés aux migrants haïtiens lors des déportations, en violation des conventions internationales.
Entre le 1er et le 22 octobre 2024, les autorités dominicaines ont rapatrié 19 701 ressortissants haïtiens, selon le Groupe d’appui aux rapatriés et réfugiés (GARR). Face à cette situation alarmante, le GARR dénonce les mauvais traitements subis par ces compatriotes lors de leur déportation.
Dans un communiqué, l’organisation a fermement critiqué ces déportations massives, affirmant qu’elles ne respectent ni les conventions internationales ni l’accord de rapatriement signé entre Haïti et la République dominicaine. Le GARR rapporte également que les migrants haïtiens, détenus dans des centres de rétention, font face à de graves violations de leurs droits, y compris des violences physiques. Les femmes, particulièrement vulnérables, subissent des agressions sexuelles et d’autres formes de maltraitance dans ces conditions inhumaines.
Cette situation suscite des inquiétudes quant au traitement des migrants haïtiens et souligne l’urgence d’une intervention pour protéger leurs droits en République dominicaine. Le GARR exhorte les autorités dominicaines à respecter leurs engagements internationaux et à cesser ces pratiques inacceptables.