Face à la résurgence de l’insécurité en Haïti ces derniers jours, le nouveau « président » du Sénat appelle les autorités de l’Etat à travailler d’un commun accord pour combattre ce fléau. Il invite également à sévir contre les importateurs de munitions.
« [..] Nous recommandons que ce soit l’une des priorités de l’État, dans ses différentes composantes, afin qu’il puisse apporter une solution à ce problème. Il y avait une accalmie, toutefois nous constatons une remontée de la guerre entre gangs et des cas de kidnapping. Ce sont des choses qu’il faut prendre très au sérieux » a déclaré François Sildor.
L’élu du Sud invite ainsi l’Exécutif et le Conseil Supérieur de la Police nationale (CSPN) à mettre en place des stratégies en vue de réduire considérablement les effets de l’insécurité. Saluant les efforts de la PNH, François Sildor se dit conscient que l’institution manque de moyens. Aussi invite-t-il le CSPN à doter la PNH de moyens adéquats pour continuer son travail.
Interrogé sur le mandat de ses pairs, François Sildor n’a pas voulu prendre de position. Il dit attendre que le contentieux soit vidé avant d’appliquer la loi.
« Le constat a été fait concernant la caducité de la 50e législature, ainsi que la fin du mandat des deux tiers du Sénat. Heureusement, des sénateurs avocats ont fait un recours par devant le tribunal correctionnel et au niveau du CEP et c’est une bonne chose », a-t-il affirmé.
Plusieurs sénateurs notamment Dieupi Chérubin, Jean Renel Sénatus n’étaient pas en mesure d’investir l’enceinte du Sénat en raison du dispositif de sécurité mis en place ce mercredi 22 janvier. Ces parlementaires avaient fait appel à un juge de paix afin de procéder au constat de ce fait.