Culture

Le slameur Nick le mathyr donne rendez-vous le 19 février pour nommer les étoiles

Le slameur Nick le mathyr donne rendez-vous le 19 février à Alvares Resto Club pour son concert baptisé « nome zetwal »

Samedi 19 février, entre 2 heures et 6 heures de l’après-midi, l’émotion sera au rendez-vous à Alvarez Resto Club. Pour démarrer sa tournée nationale,  le jeune slameur Nick le Martyr (NLM), de son vrai nom Ricot Marc Nicolson donne rendez-vous aux amoureux du Slam pour un concert vibrant et vivant baptisé « Nome Zetwal. »

Ce concert sera l’occasion pour Nick le Martyr qui vient d’être consacré meilleur slameur pour l’année 2021 par l’association Slam Pwomosyon Pwezi  « SLAP », de mettre en valeur les jeunes artistes qu’il considère tous comme des « étoiles » d’où le nom du concert « nome zetwal. »

« Je vois en chaque jeune artiste, une étoile qui, tôt ou tard, brillera. Je veux porter plus de gens à les voir de cette manière et c’est l’esprit de ce concert. Nous allons les nommer, leur donner tout  l’amour et le respect qu’ils méritent », a répondu NLM, interrogé par Juno7 sur la raison de ce concert.

Pour avoir accès à ce concert qui réunira plus d’une dizaine d’autres artistes tels que Negresse colas , Jpanesty , Lord imp, Opak, Condamne, Minuscule, Erson&JB, BIJOU, MIKA et SEXY BOUBOUL, les intéressés peuvent retirer leur carte à Alvarez Resto au prix de 250 gourdes ou mieux encore, ils peuvent s’offrir, en plus de la carte, un T-shirt, le tout pour seulement 500 gourdes.

Âgé de 28 ans, Ricot Marc Nicolson est journaliste, poète, nouvelliste, comédien et… slameur. En 2012, le slam lui est rentré dedans en passant par un texte du slameur français Fabien Marsaud, dit Grand Corps Malade. Cette « folie », comme il l’appelait au départ, s’est transformée, au fil des ans,  en une « véritable passion », une « mode de vie. » Celui qui est influencé par des artistes comme Fababy, Capitaine Alexandre, Dfi 35 zile,  Lord Imp LFD Mimetik nèg, affirme que c’est grâce au slam qu’il a pu donner un sens à sa vie.

« En découvrant GCM, je n’ai pas seulement découvert le slam. J’ai trouvé bien plus encore: un moyen de vulgariser mes cris, mes peines, désolations et tribulations. C’est devenu aussi, depuis cette fameuse découverte, un moyen pour moi d’exprimer mon amour et ma reconnaissance pour tout l’amour que je reçois des autres. »

De 2012 à nos jours, de bonnes ainsi que de mauvaises expériences résument le  parcours de slameur de NLM qui, entre temps, a appris de ses expériences et grandi. Il compte à son actif plusieurs morceaux dont un mixtape sorti en avril 2021.  A ce sujet, il nous confie que pour avoir sorti ce mixtape et réalisé pleins d’autres projets durant l’an passé, 2021 reste l’une des années qui l’a le plus marqué en tant que slameur.

Quand on lui questionne sur sa vision, difficile pour NLM « d’y mettre des mots. »  Car sa vision, dit-il, n’a pas de limite. Tellement il y a d’attente.  Mais il se contentera au final de nous dire qu’une partie de sa vision consiste à forger le respect du slam, en tant que tendance et l’intégrer dans notre culture.

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