Guterres demande au conseil de sécurité de fournir un soutien logistique à une force multinationale en appui à la PNH et de renforcer le BINUH.
Antonio Guterres a distribué aux 15 membres du Conseil ce mardi 15 août, selon les informations rapportées par l’agence Reuters, un rapport qui présente deux options potentielles de l’ONU à savoir : fournir un soutien logistique à une force multinationale en appui à la police haïtienne et renforcer la mission politique de l’ONU déjà présente en Haïti en ce qui concerne le BINUH.
Ces deux options sont présentées exactement un mois jour pour jour depuis l’adoption de la dernière résolution du conseil de sécurité sur Haïti qui l’avait mandaté pour présenter en consultation avec le gouvernement, dans un délai de 30 jours, un rapport écrit décrivant l’ensemble des options d’appui que les Nations Unies peuvent fournir pour améliorer la situation en matière de sécurité.
Selon le secrétaire général un « recours énergique à la force » par un déploiement multinational de policiers et l’utilisation de moyens militaires sont nécessaires pour rétablir l’ordre public en Haïti et désarmer les gangs.
« Rien d’autre qu’un recours énergique à la force, complété par une série de mesures létales, par une force de police multinationale spécialisée, dotée de moyens militaires et coordonnée avec la police nationale, ne permettrait d’atteindre ces objectifs », a-t-il indiqué dans son rapport.
Le Kenya et les Bahamas sont les deux pays qui se sont déjà proposés pour envoyer des policiers en Haïti dans le cadre de cette force multinationale, qui devrait être déployée en appui à la PNH. Ariel Henri avait écrit sur son compte Twitter qu’il avait eu une conversation cordiale et fructueuse avec le Président du Kenya, William Ruto, au cours de laquelle ils avaient discuté de la venue prochaine d’une mission de reconnaissance et d’évaluation en Haïti.
En savoir plus:
Violence des gangs à Carrefour-Feuilles: vives inquiétudes chez les résidents des zones avoisinantes
