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Stabilité et sécurité, au cœur d’une réunion spéciale sur Haïti aux Nations-Unies présidée par le premier ministre canadien, Justin Trudeau.
Assis entre Bob Rae, l’ambassadeur du Canada auprès des Nations unies, et le chancelier, Jean Victor Généus, le premier ministre canadien, Justin Trudeau a présidé, ce mercredi 21 septembre, une réunion sur le thème sécurité et stabilité en Haïti. Elle a eu lieu à la suite d’une convocation du Canada des responsables de différents pays siégeant au Groupe consultatif ad hoc sur Haïti, du Conseil économique et social des Nations unies, sur le thème stabilité et sécurité du pays.
Selon un rapport dressé par le ministère des affaires étrangères cette importante réunion sur la situation en Haïti s’est tenue parallèlement aux activités de la 77eme assemblée générale des Nations unies. L’objectif principal de la rencontre était non seulement de discuter de la situation en Haïti mais aussi d’encourager les pays de la région et aussi d’Europe à exprimer leur solidarité au peuple haïtien qui traverse des moments très difficiles.
Au moins deux présidents, six premiers ministres et de hauts responsables américains y ont pris part. « La violence aveugle qui paralyse le pays depuis environ une semaine a été sévèrement condamnée par tous les intervenants. L’instrumentalisation des gangs armés par des secteurs économiques et politiques mafieux, a été aussi dénoncée », précise ce rapport.
Selon le journal canadien Le devoir, Justin Trudeau a indiqué que la seule solution durable doit être dirigée « par Haïti, par les Haïtiens ». Le rapport du MAE avance que les acteurs politiques Haïtiens sont encouragés urgemment à avancer sur le terrain du dialogue politique tandis que la communauté internationale envisage de renforcer son appui à la Police nationale d’Haïti dans le but de contrer l’action néfaste des gangs armés. Des sanctions sont envisagés contre les secteurs qui les financent et les encouragent.
Le Chancelier haïtien, pour sa part, a fait un exposé de la situation et a aussi dénoncé ceux qui s’attaquent aux hôpitaux et écoles, détruisent des biens publics et privés, pillent et incendient des installations d’organismes internationaux sous prétexte qu’ils protestent contre la hausse des prix du carburant.
La communauté internationale presse le gouvernement actuel d’organiser des élections libres et démocratiques aussitôt que des conditions sécuritaires rassurantes et acceptables seront réunies, a poursuivi ce rapport.