Tension à Port-au-Prince, vague d’incendies et menaces contre autrui: le MJSP, le MCC et l’ONI condamnent des exactions ciblées.
Depuis quelques jours, les violences armées, les incendies de véhicules, les menaces ciblant des personnalités connues et des institutions deviennent monnaie courante. Les rues de la capitale haïtienne sont en ébullition avec des manifestations organisées tantôt par des membres du regroupement Fantôme 509, tantôt par des lycéens et des enseignants dont les conséquences sur la vie et les biens d’autruis s’avèrent plus que graves.
Via des communiqués respectifs, le Ministère de la Justice et de la Sécurité Publique, le Ministère de la Culture et de la Communication et l’Office National d’Identification réagissent en condamnent des exactions ciblées.
Dans son communiqué, le MJSP qualifie d’actes de banditisme les violences enregistrées samedi dernier par ce qu’il appelle « des déviants qui essaient de créer un amalgame dans les revendications de certains policiers ». Rappelant que la violence doit être punie sous toutes ses formes, le ministre Rockfeller Vincent dit instruire la Police Nationale d’Haïti et les parquets compétents à oeuvrer hâtivement pour sanctionner les fauteurs de troubles.
Dimanche 13 septembre, le PDG de la Radio Télévision Caraïbes, Patrick Moussignac a informé l’opinion nationale et internationale des menaces récurrentes dont fait l’objet le géant de la Rue Chavannes. Cette nouvelle a soulevé indignation dans la communauté médiatique jusqu’à pousser le Ministère de la Culture et de la Communication à réagir. Dans un communiqué portant la signature du ministre Pradel Henriquez, le MCC sollicite des autorités compétentes, une intervention urgente visant à protéger Radio Télé Caraïbes dans cette nouvelle situation.
Dans ce document, il en profite pour rappeller que la Presse est libre d’exercer sa mission dans le cadre du respect des normes éthiques, ou déontologiques, et qu’en ce sens, nul média, quel qu’il soit, nul journaliste, quel qu’il soit, ne doivent être inquiétés.
Dans la nuit du 12 au 13 septembre 2020, le bureau de l’Office National d’Identification sis à Bourdon a été partiellement brûlé. Des impacts de balles ont été sur la cour et à l’intérieur du bâtiment. L’institution déplore cette attaque criminelle qui a causé des chocs psychologiques chez les agents de sécurité affectés à ce bureau. Ce lundi 14 septembre, des individus armés ont saccagé puis incendié l’annexe de L’ONI à Delmas 31.
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