Getting your Trinity Audio player ready...
|
Le CSPJ poursuit ses efforts de renforcement de l’éthique judiciaire avec l’organisation d’une nouvelle session au Cap-Haïtien.
Ce vendredi 27 septembre 2024, le Magistrat Wando Saint-Villier, représentant des Juges des Tribunaux de Première Instance au Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire (CSPJ), a dirigé à l’hôtel Mont Joli, au Cap-Haïtien, la deuxième session d’appropriation du Guide de Déontologie du Magistrat, un jalon essentiel dans les efforts visant à renforcer le respect des principes d’éthique et de déontologie dans le système judiciaire haïtien.
Près de 100 magistrats venus des départements du Nord et du Nord-Est ont participé à cette session. Le soutien du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et de l’Office des Nations Unies contre la Drogue et le Crime (ONUDC) a été crucial dans l’organisation de cet événement, qui marque une étape importante vers la restauration de l’intégrité du système judiciaire haïtien.
Accompagné de plusieurs personnalités influentes du domaine judiciaire et du développement, notamment le conseiller Evens Fils, représentant de la Fédération des Barreaux d’Haïti au CSPJ, Me Altes Octave, Directeur de la Direction de l’Inspection Judiciaire du CSPJ, Smith Turenne, représentant du PNUD, et la Magistrate Luvencia Desir, juge au Tribunal de Première Instance des Gonaïves, le Magistrat Saint-Villier, chef de la délégation et président de la Commission de vulgarisation du Guide, a déclaré que ce guide est bien plus qu’un document administratif ; il symbolise l’engagement des magistrats envers une justice transparente et intègre, indispensable pour regagner la confiance du peuple.
Cette session fait suite à celle tenue à Port-au-Prince en août dernier et s’inscrit dans une série d’ateliers organisés dans plusieurs départements d’ici la fin de l’année. Les prochaines sessions, prévues dans les départements du Sud et des Nippes, marqueront une nouvelle étape dans cet effort collectif pour restaurer la confiance des justiciables dans la justice.
À lire aussi:
Au moins 3 661 personnes tuées en Haïti par la violence des gangs au premier semestre de 2024