Tout savoir sur la dépression du vagin

Tout savoir sur la dépression du vagin connue sous le nom de Vulvodynie.

Vulvodynie, ce nom est rare et souvent méconnu par des professionnels de santé. Pourtant, il est aussi appelé «dépression du vagin» qui est une douleur persistante et inexpliquée dans la vulve (la peau autour de l’entrée du vagin, ndlr). Le National Health Service (NHS) qui est le système de santé publique du Royaume-Uni, a donné plusieurs détails sur son site afin que les femmes et les gynécologues puissent mieux détecter la maladie.

Au début de l’article publié sur le site du NHS, la Vulvodynie se définit comme une douleur persistante et inexpliquée au niveau de la vulve qui est la zone génitale féminine comprenant la peau entourant l’ouverture du vagin. Cette maladie peut atteindre les femmes de tout âge.

Selon le site, il peut devenir un problème à long terme avec lequel il est très pénible de vivre, mais il est possible de faire beaucoup pour soulager la douleur, a indiqué NHS.

Le National Health Service (NHS) a indiqué que le principal symptôme de la maladie est une douleur persistante dans et autour de la vulve et du vagin. La douleur peut être : sensation de brûlure, de picotement, de palpitation ou de douleur déclenché par le toucher, comme pendant les rapports sexuels ou lors de l’insertion d’un tampon constamment en arrière-plan pire en étant assis limité à une partie de la vulve, comme l’ouverture du vagin plus répandu, il peut parfois s’étendre à toute la région génitale et à l’anus », a détaillé le NHS.

Pour soigner cette maladie, les médicaments antiépileptiques, (gabapentine et prégabaline) peuvent également apaiser, car les analgésiques traditionnels tels que le paracétamol ne sont d’aucune efficacité. Des injections d’anesthésiques locaux et de stéroïdes sont également possibles et, dans de rares cas, l’ablation chirurgicale d’une partie de la vulve est conseillée.

Toutefois, la patiente atteinte du Vulvodynie peut suivre une physiothérapie, porter des sous-vêtements en coton, éviter les produits d’hygiène parfumés tels que les lingettes féminines, les bains moussants et les savons, se protéger du chlore, éviter de toucher sa vulve, choisir des positions sexuelles non douloureuses ou interrompre sa vie sexuelle en attendant que le traitement fasse effet, et si la douleur survient en position assise, utiliser un coussin en forme de bouée. L’application de packs de gel froid sur la vulve, l’utilisation d’un gel anesthésique lidocaïne et le recours à des lubrifiants vaginaux peuvent également apaiser la zone et contribuer à hydrater la vulve en cas de sécheresse, a précisé le NHS.

Selon le NHS, la Vulvodynie peut causer par un problème au niveau des nerfs irriguant la vulve. Ces lésions nerveuses pourraient être causées par la chirurgie antérieure, l’accouchement, les nerfs coincés et des antécédents de muguet vaginal sévère.

La vulvodynie n’est pas contagieuse. Cela n’a rien à voir avec l’hygiène personnelle et n’est pas un signe de cancer. Parfois, la cause exacte de la vulvodynie n’est jamais trouvée, a ajouté le NHS avant de mentionner que faire face avec une maladie douloureuse à long terme comme la vulvodynie peut être frustrant et stressant.

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