Trois ans après l’assassinat des 5 policiers à Village de Dieu, le Synapoha déplore le mauvais traitement que subissent les policiers

Trois ans après l’assassinat des 5 policiers à Village de Dieu, le Syndicat National des Policiers Haïtiens déplore le mauvais traitement que subissent les agents de la PNH.

12 mars 2021, une opération antigang à Village de Dieu, quartier situé à l’entrée sud de la capitale, se solde par la mort de cinq policiers et la saisie, par les malfrats, de véhicules blindés de la Police nationale d’Haïti (PNH). Trois ans après, la situation des agents de la PNH ne cesse de s’aggraver avec la montée de la violence orchestrée par les gangs. Face à cette situation, le Syndicat National des Policiers Haïtiens (SYNAPOHA) dans un message publié sur X, déplore les mauvaises conditions de travail des agents de la police.

“Cela fait trois ans que cinq policiers ont été assassinés à Village de Dieu. Trois ans après, les responsabilités ne sont jamais fixées. Trois ans après, les policiers continuent de mourir en demandant du renfort qui n’est jamais arrivé comme ça a été le cas au sous-commissariat de Bon Repos le 29 février dernier. Trois ans après, les gangs continuent d’humilier le cadavre des policiers”

Après le drame du 12 mars 2021, les gangs n’ont pas stoppé leur violence contre les policiers. Ils ont assassiné des policiers au commissariat de Liancourt et une patrouille de police a été attaquée l’année dernière dans la commune de Pétion-ville par des individus armés du gang de Vitelhomme. Récemment, des gangs ont pris d’assaut le sous-commissariat de Bon Repos et ont assassiné quatre policiers dont deux femmes.

Il convient de rappeler que trois ans après le drame du 12 mars 2021, les corps des policiers tués, à savoir Georges Renois Vivender, Désilus Wislet, Eugène Stanley, Ariel Poulard et Lucdor Pierre, n’ont pas été récupérés par les autorités. La Police estime que cette date, en dépit des pleurs et du sentiment de désolation qu’elle évoque dans la conscience collective, doit être une source d’inspiration pour méditer, renforcer l’esprit de corps et travailler sans relâche pour mettre un terme aux actes de banditisme dans le pays.

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