L’Unité de lutte contre la corruption s’est saisie d’une dénonciation de corruption contre 3 membres du Conseil présidentiel.
À la suite des allégations de corruption impliquant trois des neuf conseillers présidentiels, le Directeur Général de l’ULCC a pris des mesures drastiques. Une commission d’enquête a été mise en place, composée d’experts chevronnés, afin de se pencher sur ce dossier.
Selon les informations dont nous disposons, les trois conseillers présidentiels auraient exigé une somme colossale de 100 millions de gourdes au président du Conseil d’administration de la banque nationale de crédit, Raoul Pierre-Louis. Cette demande aurait été faite en échange du maintien de ce dernier à son poste à la tête de cette banque commerciale.
L’un des conseillers impliqués dans ce scandale fait déjà l’objet de dénonciation de corruption concernant le poste de premier ministre. En effet, il avait essayé de negocier son vote avec un prétendant à ce poste qui a finalement été obtenu par Gary Conille.
Cette révélation a créé un véritable scandale autour de cette instance qui dirige le pays, forçant la population à exprimer son indignation face à de tels agissements. Les médias ont relayé cette affaire, mettant ainsi la pression sur les autorités compétentes pour faire toute la lumière sur cette affaire de corruption.
Sur les neuf conseillers seulement 4 ont déjà fait la déclaration de leur patrimoine alors que dans l’accord du 3 avril, ils avaient pris l’engagement de remplir ces formalités nécessaires dans les 30 jours après leur prise de fonction.