Un enseignant a été décapité en fin d’après-midi de vendredi 16 octobre, à Conflans-Saint-Honorine (Yvelines), et son agresseur présumé a été tué.
Un enseignant a été décapité en fin d’après-midi de vendredi 16 octobre, à Conflans-Saint-Honorine (Yvelines), et son agresseur présumé a été tué par balles par la police dans la ville voisine d’Eragny (Val-d’Oise) quelques instants plus tard.
D’après les informations disponibles, ce professeur avait été signalé récemment par des parents d’élèves, après avoir montré des caricatures du prophète Mahomet dans le cadre d’un cours sur la liberté d’expression et la liberté de la presse.
« Le professeur décapité ce vendredi soir avait déposé plainte pour diffamation il y a quelques jours », explique Dominique Rizet, spécialiste police-justice pour BFMTV.
Il avait pris cette décision après qu’un parent d’élève ait dénoncé le contenu de ce cours et, dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, sa fille, en classe de 4e, a raconté une version.
« L’obscurantisme ne passera pas », assure Emmanuel Macron«
« Ils ne passeront pas ! » (…) « Nous ferons bloc, ils ne passeront pas. L’obscurantisme ne passera pas. Ils ne nous diviseront pas », a affirmé Emmanuel Macron lors de sa prise de parole depuis Conflans-Sainte-Honorine, où un enseignant a été tué ce vendredi soir.
Le Parquet national antiterroriste (PNAT) a annoncé être saisi de l’enquête, ouverte pour « assassinat en relation avec une entreprise terroriste » et « association de malfaiteurs terroriste criminelle ».
Quatre personnes dont un mineur sont placées en garde à vue après l’attaque de l’enseignant d’histoire-géographie ce vendredi dans le Val-d’Oise. Ces personnes sont issues de l’entourage familial de l’assaillant, qui a été tué par des policiers, selon cette source.
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