De retour de l’Irlande où il a effectué un voyage pour mieux comprendre le phénomène « Pédophilie des prêtres » dans le clergé, un dossier brûlant qui fait couler beaucoup d’encre ces derniers jours, le pape François, répondant à une question d’un journaliste, a blessé par ses propos la communauté LGBT.
« Quand cela se manifeste dès l’enfance, il y a beaucoup de choses à faire par la psychiatrie, pour voir comment sont les choses » a donc conseillé le souverain pontife aux parents constatant très tôt des penchants homosexuels chez leurs enfants.
Cette déclaration qui parait un peu troublante pour beaucoup de gens, insulte au plus au point les défenseurs des droits des homosexuels même si certains d’entre eux reconnaissent que le pape a toujours eu un comportement d’ouverture à l’égard des homosexuels depuis le début de son pontificat.
« On voit là le double discours insidieux d’une institution qui a pour but de persécuter les homosexuels », a dénoncé sur Europe 1 Romain Burrel, le directeur de la rédaction du magazine gay Têtu.
« L’homosexualité n’est pas une maladie, l’homophobie oui », souligne Clémence Zamora-Cruz, porte-parole de l’Inter-LGBT, en guise de réponse au Pape.
« J’aimerais que le pape François n’utilise pas les homosexuels pour qu’on cesse de parler des prêtres pédophiles », a lâché Catherine Michaud, présidente de GayLib, mouvement LGBT de centre droit.
Suite aux réactions des homosexuels par rapport à la déclaration du Pape François concernant l’homosexualité chez les enfants, une porte-parole du Vatican a expliqué à AFP que le mot « psychiatrie » a été retiré du verbatim publié lundi par le service de presse du Vatican, « pour ne pas altérer la pensée du pape » soulignant que le souverain pontife n’avait pas l’intention de classer l’homosexualité comme étant une maladie psychologique.
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