L’université quisqueya (Uniq) n’exige aucun frais de stage supplémentaire des étudiants en médecine
Dans une note publiée le 29 mai, le rectorat de l’université Quisqueya a rejeté les accusations d’un groupe d’étudiants protestataires faisant croire que l’université reclame des frais de stage supplémentaires et l’achat de matériaux médicaux, rendus nécessaires avec la pandémie de COVID-19. L’université précise qu’elle n’a rien à voir avec ces accusations qui sont des exigences de l’institution d’accueil, à savoir l’Hôpital St-Nicolas de Saint-Marc.
« Ce n’est pas l’UniQ, mais l’institution d’accueil qui demande aux internes de faire l’acquisition de matériels médicaux pour leur protection personnelle, sachant qu’il revient à l’hôpital, tel que prévu par les dispositions-cadre, de fournir aux internes le matériel de soin dans le cadre de
leur stage », informe le rectorat de l’UniQ dans cette note.
Toujours selon cette note, c’est encore l’Hôpital St-Nicolas qui a fixé la date du 1er juillet pour la reprise des stages. L’UniQ s’est simplement contentée de mettre à la disposition de tous les internes, sans discrimination, un bus pour assurer leur transport dans de bonnes conditions.
Pour ce qui est des frais de stages supplémentaires, l’UniQ précise qu’une entente a été trouvée en décembre 2019 entre les responsables de l’Université et la promotion du Docteur Frantz Théodore pour régler en 2019-2020 la question de la prise en charge des coûts liés à l’internat. Ces coûts s’élèvent à 102 949 Gourdes par interne et correspondent aux frais payés aux hôpitaux pour l’encadrement des internes et comme contribution à l’acquisition du matériel de soins. Ces frais sont imputables aux internes mais l’Université, consciente des difficultés des familles, a décidé de prendre à sa charge 50% de ces coûts pour cette année. (Comme l’a indiqué la note du rectorat en date du 5 décembre 2019).
« Ces accusations sont graves d’autant qu’elles ont été accompagnées, ce lundi matin, d’une tentative d’irruption dans les locaux du Rectorat, d’agressions verbales, d’insultes indignes d’un professionnel et de menaces vis-à-vis du Vice-recteur aux Affaires administratives. Les étudiants protestataires ont posé un ultimatum au Rectorat le menaçant d’incendier demain locaux et véhicules sur le campus s’ils n’obtenaient pas satisfaction. L’Université ne fera pas appel aux forces de l’ordre pour défendre ses locaux. Elle s’en remet au sens des responsabilités des étudiants en question et à la vision qu’ils ont de cette noble profession qu’ils ont pour ambition d’embrasser. Mais elle récusera toujours la violence et la tentation à la délinquance », poursuit la note.
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