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Les États-Unis disent soutenir la déclaration de la CARICOM condamnant toute action visant à déstabiliser le Conseil présidentiel de transition
Le département d’Etat américain, à travers son porte-parole, Tammy Bruce, a fait savoir qu’à la suite des discussions entre le secrétaire d’État, le secrétaire d’État adjoint et le premier ministre de la Barbade et président de la Communauté des Caraïbes (CARICOM), Mia Mottley, les États-Unis soutiennent la déclaration de la CARICOM condamnant toute action visant à déstabiliser le Conseil présidentiel de transition d’Haïti.
« Les États-Unis soutiennent les efforts de la mission multinationale de soutien à la sécurité dirigée par le Kenya et de la CARICOM pour aider le gouvernement dans ses efforts pour ramener la paix et la stabilité en Haïti face aux gangs criminels armés. Les États-Unis continuent de consulter les gouvernements de la région », a-t-il assuré dans un communiqué de presse.
D’un autre coté, les chefs de gouvernement de la Communauté des Caraïbes (CARICOM) dans un autre communiqué de presse se sont dit profondément préoccupés par les récentes informations selon lesquelles une coalition de gangs criminels menace de prendre le pouvoir et d’imposer un changement des modalités de gouvernance en Haïti à l’heure actuelle. Cette situation est tout à fait inacceptable.
« La CARICOM condamne fermement toute tentative de remplacer les dispositions transitoires par la force et la violence. Ces arrangements ont été mis en place par les parties prenantes haïtiennes pour ouvrir la voie à des élections libres et équitables d’ici le 7 février 2026, et pour ramener Haïti à l’autorité constitutionnelle », peut-on lire dans ce communiqué.
De plus, toute nouvelle violence organisée ne fera qu’exacerber la crise humanitaire existante. L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a indiqué qu’à la mi-janvier de cette année, il y avait 1 041 000 Haïtiens déplacés à l’intérieur du pays, dont certains risquent déjà leur vie en tentant de partir par tous les moyens. Rien qu’au cours du mois dernier, près de 60 000 Haïtiens ont été déplacés.
Selon la CARICOM ce coup de forces des gangs aggravera la crise humanitaire, l’augmentation de la violence ne fera que nuire à ceux qui sont le moins capables de se protéger. Face à cette menace imminente, la CARICOM dit avoir concerté avec Haïti et ses partenaires internationaux pour fournir d’urgence une aide supplémentaire en matière de sécurité au pays.
Par ailleurs, la CARICOM exhorte la communauté internationale, y compris les Nations unies et l’Organisation des États américains, à prendre toutes les mesures nécessaires pour soutenir les autorités haïtiennes dans leurs efforts pour résoudre cette crise.
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