Vente illicite de produits pétroliers: le parquet de Port-au-Prince fait injonction aux vendeurs et acheteurs de cesser cette pratique.
Dans un communiqué daté du 19 août 2022, le parquet de Port-au-Prince ayant à sa tête le commissaire du gouvernement Jacques Lafontant dit constaté la recrudescence de la vente illicite de produits pétroliers sur le marché informel et fait injonction aux vendeurs et acheteurs de cesser cette pratique sous peine d’être frappés de mesures privatives de liberté.
En effet, le parquet de Port-au-Prince a pris cette mesure par rapport au fait qu’un gallon de carburant varie entre 750 et mille gourdes sur le marché informel, ce qui crée un handicap dans le secteur du transport en commun avec le prix des circuits qui a augmenté. Le commissaire du gouvernement Jacques Lafontant invite les citoyens à cesser cette pratique de vente illicite de carburant dans un délai ne dépassant pas huit jours, peut-on lire dans le communiqué.
Le commissaire du gouvernement près le tribunal de première instance de Port-au-Prince a passé des instructions formelles aux juges de paix et leurs suppléants remplissant la fonction d’officier de police judiciaire et les responsables des commissariats de la juridiction de Port-au-Prince de prendre toutes les dispositions pour faire respecter cette nouvelle mesure du parquet en conformité au décret du 20 décembre 1946 concernant le marché noir et la spéculation illicite.
Cette mesure a été prise après que des dizaines de chauffeurs de taxi-moto venus de la commune de Pétion-ville avaient protesté le jeudi 18 août 2022, contre la vente illicite de produits pétroliers sur le marché informel. Ils avaient exigé l’intervention des autorités étatiques pour parvenir à une amélioration de cette situation qui handicape le bon fonctionnement du transport en commun.