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Selon l’OIM, en raison des actes de violences, au moins 95.000 personnes ont quitté la capitale haïtienne, Port-au-Prince en 1 mois.
Ces derniers jours, les actes de violences se multiplient dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince où les gangs commettent des actes comme bon leur semble. Dans un rapport mensuel de l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM), du 8 mars au 9 avril 2024, au moins 95.000 personnes ont quitté Port-au-Prince pour éviter d’être victimes de ces actes de violences.
Dans ce rapport, l’OIM précise que les personnes déplacées en majorité (58%) ont pris des moyens de transport se dirigeant vers les départements du Grand Sud (Grande’Anse, Sud, Nippes et Sud-Est). « Il est à noter que cette région accueille déjà plus 116 000 personnes qui avaient en grande partie fui la zone métropolitaine de Port-au-Prince durant des mois passés » lit-on dans ce rapport publié sur le site internet de l’OIM.
L’Organisation Internationale pour les Migrations a souligné que les provinces n’ont pas suffisamment d’infrastructures et les communautés hôtes n’ont pas de ressources suffisantes qui peuvent leur permettre de faire face à ces flux de déplacements massifs venant de la capitale.
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