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Violences policières et intolérance à l’Université de la Renaissance : des élèves du Lycée Anténor Firmin malmenés

Violences policières et intolérance à l'Université de la Renaissance : des élèves du Lycée Anténor Firmin malmenés
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Intervention policière et intolérance au Lycée Anténor Firmin: un incident alarmant.

Un incident troublant s’est produit, le vendredi 21 juin 2024, à Turgeau, à l’Université de la Renaissance, qui accueille provisoirement les élèves du Lycée Anténor Firmin. Selon plusieurs témoignages des élèves recueillis par Juno7, une patrouille de police aurait battu et marqué des élèves avec des câbles électriques, après une altercation ayant pour origine des accusations d’homosexualité.

Le conflit a éclaté lorsque des élèves ont appréhendé deux de leurs camarades ayant un comportement jugé « bizarre », l’un mettant sa main dans le pantalon de l’autre. Ce geste, qualifié d’acte « homosexuel » par certains élèves, a déclenché une colère collective. Les deux élèves accusés ont été conduits à la direction, où la situation a rapidement dégénéré.

Le groupe en colère, armé de barres de fer et de bâtons, exigeait que la direction leur livre les deux élèves pour les punir eux-mêmes. Devant cette menace, Madsen Jean Désir, le directeur du Lycée Firmin, a jugé nécessaire de faire appel à une patrouille de police pour gérer la crise. « Le groupe d’élèves était en colère et certains parlaient même de brûler (bwa kale) les deux élèves », a-t-il déclaré à Juno7.

L’intervention policière a malheureusement entraîné des violences, selon les témoignages des élèves, qui disent avoir été battus avec des câbles électriques, frappés à coups de pied et de poing. Les élèves dénoncent ces brutalités, qualifiant l’intervention policière d’excessive.

Face à cette situation, Madsen Jean Désir a insisté sur son rôle de protecteur des élèves et a estimé qu’il ne pouvait pas céder aux demandes du groupe en colère. « Livrer les deux élèves aurait aggravé la situation et j’en aurais été tenu responsable », a-t-il affirmé. Il a également pris des mesures pour protéger les deux élèves accusés en leur demandant de rester chez eux et en convoquant leurs parents à la direction.

Cet incident met en lumière des problématiques profondes de violence et d’intolérance au sein de l’établissement, appelant à une réflexion sur la gestion des conflits et la protection des droits des élèves dans le milieu scolaire.

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