Visite de solidarité du leader du RDNP, Éric Jean-Baptiste, au bureau du RNDDH ce matin.
Moins de 24 heures après la publication d’une note de solidarité à l’intention du Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH), victime d’une attaque armée récemment, le numéro 1 du Rassemblement des Démocrates Nationaux Progressistes (RDNP), Éric Jean-Baptiste a effectué, ce 14 mai, une visite de solidarité au personnel de cette institution à la Rue Rivière.
L’occasion pour le Secrétaire Général de ce parti politique de présenter ses sympathies aux membres de cette organisation. Éric Jean-Baptiste a profité de sa présence au RNDDH pour dénoncer énergiquement ce qui s’est passé dans la nuit du 10 au 11 mai à savoir l’attaque perpétrée contre cette institution indispensable au bien-être des êtres humains, précise-t-il.
« Nous condamnons de toutes nos forces l’attaque armée perpétrée contre le RNDDH. Nous aurions la même position si l’acte visait n’importe quelle autre institution ou personne », lance énergiquement l’homme d’affaires rappelant que le Droit à la parole est garantie par la constitution.
Réclamant justice pour le réseau et sanctions pour les auteurs et complices, le PDG de « Père Éternel » a encouragé le personnel de l’institution à continuer son travail tant important pour la démocratie.
Prenant la parole à son tour, le Directeur Exécutif du Réseau National de Défense des Droits Humains, Pierre Espérance a salué ce geste de la part du leader politique. Il a encore indexé des hauts placés dans ce qui s’est passé. Le défenseur de Droits Humains qualifie cet acte d’intimidation. Il a donné la garantie que l’organisation poursuit son travail.
« Nous avons des racines en Haïti comme à l’étranger. Nou pa pitimi san gadò »,assure le Directeur Exécutif du Réseau National de Défense des Droits Humains, Pierre Espérance.
À la fin de sa visite, le leader du RDNP est revenu sur sa lutte contre la propagation de la Covid-19 en Haïti. Cette lutte, rappelons-le, est matérialisée par des dons de matériels sanitaires et d’équipements de protection dans plusieurs départements du pays. « Il nous reste à présent deux départements à toucher. Il s’agit du Nord-ouest et de la Grand’Anse »,se réjouit Éric Jean-Baptiste.
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