Vital Kamhere, directeur de cabinet du président de la République démocratique du Congo, Felix Tsisekedi, est condamné à 20 ans de prison
Le tribunal de la grande instance de Kinshasa la Gombe a condamné Vital Kamhere, directeur de cabinet du président Félix Tshisekedi, à 20 ans de prison et 10 ans d’inéligibilité pour « détournement de fonds » et « corruption », samedi 20 juin.
Soupçonné d’avoir détourné plus de 50 millions de dollars des fonds destinés au Programme des cent jours de la présidence, Vital Kamerhe a été placé en détention préventive depuis le 8 avril. Au terme de ce procès, il a été condamné à 20 ans de travaux forcés. Mais vu que la peine de travaux forcés n’étant pas appliquée en RDC, elle équivaut à une peine de 20 ans de prison ferme.
Son principal co-accusé l’homme d’affaires libanais Jammal Samih, patron d’Husmal et de Samibo, deux sociétés impliquées dans la construction de logements sociaux pour le programme des 100 jours, a également été reconnu coupable et a été condamné à 20 ans de prison. Quant à Jeannot Muhima Ndoole, chargé du service import-export à la présidence de la République, un autre co-accusé, il est condamné à 2 ans d’emprisonnement.
Le tribunal a également saisi ses comptes bancaires et ceux de plusieurs de ses proches, de même que les biens achetés avec l’argent détourné. Insatisfaits, ses avocats ont l’intention d’interjeter appel.
Agé de 61 ans Kamhere est un homme politique très influent au congo. Il a joué un rôle déterminant dans l’élection du président Felix Tsisekedi et il comptait se présenter aux prochaines élections.
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