Yvon Bonhomme tacle Martine Moïse et Jean Charles Moïse dans une conférence de presse ce lundi 15 novembre.
Le président du parti politique Patriyòt rasanble pou sove lakay, Yvon Bonhomme, a critiqué le leader de la plateforme politique « Pitit Desalin », Jean-Charles Moïse qui, dit-il, était de mèche avec le pouvoir « PHTK ». Dans le même temps, il a dénoncé l’ex première dame de la République, Martine Moïse, qui, selon lui, utilise le cadavre de son mari pour mener sa campagne électorale.
Le président du parti politique PARASOL, Yvon Bonhomme, a accusé tout de go les politiciens du pays qui pratiquent « la voyoucratie en lieu et place de la démocratie ». Selon lui, Jean Charles Moïse, leader de la plateforme politique « Pitit Dessalin » était le conseiller de l’ancien président Jovenel Moise, il était en dialogue constant avec l’ancien président Michel Joseph Martelly.
M. Bonhomme critique le politicien Jean- Charles Moïse, qui était l’instigateur de nombreuses manifestations alors qu’il travaillait pour le compte du PHTK » Siw pat nan pouvwa kijan ou t’ap fè gen paspò diplomatik », a-t-il soutenu.
PARASOL critique Martine Moïse par rapport à son attitude à la suite de l’assassinat de son mari.
Le leader du PARASOL condamne la veuve de Jovenel Moïse, supposée être le suspect numéro un dans le cadre de l’assassinat, qui, de son avis, utilise le cadavre de son mari pour faire de la campagne politique. Il demande à l’ex première dame Martine Moïse et au fils de l’ancien président Jovelein Moïse de ne pas faire obstacle à l’enquête sur l’assassinat de Jovenel Moïse.
Par ailleurs, l’ancien directeur général du ministère des haïtiens vivant à l’étranger ,M. Bonhomme dénonce le mutisme des politiciens concernant l’incident diplomatique entre la République dominicaine et Haïti » Ils ne peuvent pas condamner le mauvais comportement de la République dominicaine parce que ce sont des corrompus « , a-t-il dénoncé.
Au passage, M. Bonhomme a, une nouvelle fois, renouvelé son soutien au ministre des Affaires étrangères, Claude Joseph, qui a recadré les autorités dominicaines qui se sont autorisées de parler au nom d’Haïti.
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